L'iphone est-il taché par le sang de l'exploitation forcée et du travail d'enfant ? C'est ce qu'affirme une mise en demeure d'Apple déposée par la qui accuse Apple d'utiliser des minerais extraits illégalement de ses mines. Selon des documents légaux, ces minerais sont blanchis au Rwanda avant d'être vendus à des entreprises internationales.
Cette affaire a pris une tournure internationale avec la plainte formelle déposée par les filiales d'Apple en France, mettant en cause directement les méthodes d'approvisionnement du géant technologique. Les avocats William Bourdon et Vincent Brengarth, qui représentent les intérêts de la RDC, ont adressé un courrier à la maison mère américaine, exigeant une enquête approfondie et des réparations pour les violations des droits humains impliquées.
Le Président de la Ré.publique Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a déclaré sur LCI que : "Dans les téléphones d'Apple, il y a du sang des victimes congolaises. C'est documenté."
Les avocats estiment « notoirement insuffisants » les « différents engagements et précautions pris » par Apple, « soit d’initiative, soit en application de la loi s’agissant de l’utilisation des minerais achetés au Rwanda ». « La RDC entend moraliser le secteur de l’extraction des minerais rares, surtout quand ils sont extraits au prix de la commission des crimes les plus graves et parfois au bénéfice de ceux qui les commettent », argumentent-ils.
Cette affaire rappelle des plaintes antérieures où Apple, avec d'autres géants comme Google, Dell, Microsoft et Tesla, était accusé de soutenir l'exploitation minière impliquant le travail des enfants pour l'extraction du cobalt, un composant vital pour leurs appareils. Un procès historique a été intenté par le cabinet International Rights Advocates pour défendre les droits de quatorze parents et enfants congolais.
Affaire à suivre… En attendant, bravo pour cette initiative courageuse qui met en lumière des enjeux cruciaux de droits humains.
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